La nouvelle politique de l’emploi qui s’attaque enfin aux chômeurs
Dans ce dispositif le spectateur peut désormais se confronter directement à LA BORNE.
Elle a été conçue par le Ministère du Plein Emploi pour remplacer les agences pour l’emploi (trop coûteuses en personnels et trop conciliantes avec les chômeurs).
Elle est donc chargée de recevoir le chômeur, de lui tracer son profil, de lui rechercher un emploi afin qu’il le teste sur place (le tout, en trois minutes).
LA BORNE s’installe dans un espace clos dans lequel nous faisons l’obscurité.
L’espace est dessiné en 4 parties, structurées par un mobilier lumineux et une signalétique au sol et murale reprenant les codes graphiques de LA BORNE.
Un univers sonore accompagne l’installation. Il est écrit dans un esprit parodique et décalé propre à l’imagerie de LA B0RNE. Les mélodies, sous formes de jingles électroniques, sont strictement atonales ou appartiennent à des échelles non tempérées.
Les sons électroniques, surprenants et cocasses, sont issus de bruitages décalés acousmatiques ou concrets.
La performance est conçue pour un groupe de 24 “spectateurs-chômeurs“ et un comédien s’insérant dans le groupe des spectateurs.
Le recyclage dure environ 40 minutes par groupe.
Le spectateur déambule alors guidé par la voix de LA BORNE.
Le projet a bénéficié de l’aide du CNC, de la SCAM, de la fondation BEAUMARCHAIS, du soutien du Ministère de la Culture et a reçu le prix Orange Beaumarchais pour les formats innovants.
Co-production : La Scène Nationale de la Ferme du Buisson, Scène nationale de l’Oise, en préfiguration, Espace Jean Legendre Maison du théâtre et de la Danse d’Epinay-sur-Seine.
Réalisation et mise en scène : Stéphanie Sphyras et Benoit Nguyen Tat
Scénographie et collaboration artistique : Sylvie Lardet
Auteurs : Pierre Diot, Jean-Christophe Dollé, Benoit Nguyen Tat, Stéphanie Sphyras, Franck Vent de Val
Conception graphique : Anseau Delassalle
Scénographie : Sylvie Lardet
Paysage sonore : Michel Bertier